Réussir sa thérapie florale avec les Fleurs de Bach (2)

Avec le recul de plus de 20 années d’accompagnement avec les Fleurs de Bach, j’ai observé que lorsqu’on entame une thérapie florale avec les Fleurs de Bach, il était important pour en retirer pleinement les résultat attendus de réunir un certain nombre de dispositions intérieures. Ici, j’en dénombre six qui me semblent essentielles.

  • Être curieux, oser faire l’expérience des élixirs et se dégager de notre scepticisme, de nos doutes, de nos croyances limitantes. Bref, lâcher nos programmations négatives et accepter de se mettre en route vers le développement de qualités plus équilibrées (tolérance, altruisme, générosité, modération, compassion, simplicité, humilité, spontanéité, authenticité)

  • Oser explorer nos failles, avoir l’intention de les démasquer et faire preuve de persévérance pour se dégager de leur asservissement. Au fur et à mesure qu’elles sont percées à jour, les vérités révélées par les Fleurs de Bach (nos prises de consciences) peuvent s’avérer douloureuses voire très déplaisantes. Prenons l’exemple d’une personne qui a construit au fil du temps une représentation d’elle même qu’elle n’a jamais remise en question. En découvrant maintenant les rouages profonds de ses schémas négatifs, (elle a peut-être manipulé – façon Chicory, créé un tort – façon Holly, abusé de son pouvoir – façon Vine, joué de son image victimaire – façon Willow etc), elle pourra tirer de ses propres expériences passées une impression si peu glorieuse que lui manque le courage d’y faire face et d’en corriger la visée. La tentation de se réfugier dans un sentiment de honte – façon Crab apple et de culpabilité – façon Pine pourra alors l’entraîner à interrompre ses séances.
  • Se placer dans un esprit de coopération, d’ouverture et accepter de se laisser guider.
  • Être patient, confiant et laisser aux précieuses informations délivrées par les fleurs le temps d’imprégner pleinement nos cellule La question du temps de prise des fleurs de Bach est primordiale. Parfois, pour cause d’impatience (façon Impatiens), de renoncement, par défaitisme – façon Gorse, par manque de confiance en soi – façon Larch, certains arrêtent leur accompagnement avant que tout changement n’ait pu même s’amorcer. Or, avec plus de recul, on comprend que certaines fleurs peuvent servir de levier pour lever les incertitudes qui jouent dans le fait d’avoir par exemple la sensation de perdre son temps – façon Beech, Gorse ou Willow, que ça ne marchera jamais – façon Willow, ainsi que tous les sabotages liés au découragement – façon Larch ou Gentiane. Sachons que nos programmations sont d’autant plus tenaces et toxiques qu’on a peut-être laissé des sentiments négatifs exacerbés opérer leur travail de sape pendant longtemps (traits de personnalité envahissants). En dehors des déséquilibres passagers qui peuvent être corrigés rapidement (les fleurs de Bach dans certains cas peuvent agir en quelques jours seulement), il n’en est pas du tout de même lorsque le corps et ses fonctions sont touchés. On dit que les fleurs de Bach nous accompagnent alors dans nos maladies. Lorsque nos troubles sont plus prononcés, un travail plus long peut donc s’avérer nécessaire avant de se sentir apaisé. La régression du mal viendra toujours avec la sensation de jouir d’avantage de la vie.
  • Rester centré sur son objectif. Beaucoup viennent parfois aux Fleurs de Bach lorsque d’autres tentatives thérapeutiques ont échouées. Peut-être certains n’ont-ils pas mené avec assez de constance leur tentative de résolution de leur souffrance – façons Gentiane, Wild-oat, Scléranthus ou Chestnut bud, mus d’avantage par la curiosité de trouver une réponse à leurs questionnements – façon Clematis ou Cerato, par la précipitation – façon Chestnut bud, que par le fait d’assainir avec conviction et certitude les fondements du trouble qu’ils rencontrent. D’autres s’éparpillent en menant de front plusieurs approches énergétiques – façon Wild-oat ou Impatiens, prenant le risque que les stratégies suivies rentrent en concurrence. Or chacun ressent toujours dans ses profondeurs le besoin de grandir sur tous les plans, de développer des qualités humaines plus élevées, bref de s’accomplir en raffinant sa qualité d’être. En fait, les fleurs ne font jamais le miracle de nous rendre la santé à notre insu. L’optique du conseiller agréé consistera toujours à aider d’abord la personne à harmoniser ses émotions, ses schémas de pensée, sa pratique de vie en vue, peu à peu de favoriser un processus de guérison. Il ne s’agit donc jamais de traiter en premier lieu la maladie mais la personne elle-même qui se trouve en difficulté.
  • Se placer en position d’observer l’amélioration et en prendre acte. La personne choisit d’accepter de prendre soin d’elle. En ce sens, elle sera invitée à accorder à l’observation de ses difficultés une attention soutenue. Cela lui permettra de déceler à partir de quand son ressenti négatif commence à s’inverser, jusqu’à s’éteindre complètement.